Dessiner la télé-003

Dessiner devant la télévision est pratique à plus d’un titre, pour : observer, mémoriser, s’entraîner, tester…

Cela permet de mieux observer les personnages, les décors, etc., d’un film ou d’une série, car cela bouge beaucoup. Donc cela implique de beaucoup observer1, et de beaucoup mémoriser2.

C’est aussi une façon de s’entraîner. Et l’avantage, par rapport aux sportifs, c’est que cela peut se pratiquer à tout âge. Et on peut s’y remettre n’importe quand… Sans visite médicale, quel que soit notre état de santé, ou presque. Il n’y a pas de contre-indication… A ma connaissance !

Enfin, c’est aussi l’occasion de tester des outils, des formats, des sortes de feuilles. Car il n’est pas toujours pratique de faire cela dehors, dans les transports en communs, les jardins et parcs, etc. Ainsi, dehors, nous savons quoi utiliser, et quel type(s) de résultat(s) nous pouvons obtenir, grâce aux essais à domicile !

 

Tester des feutres de formes et de couleurs diverses

Essais de divers feutres, à partir de personnages légèrement stylisés ou caricaturés, de la série télé "Inspecteur Lewis", par Richard Martens, le 21 mai 2016.
Essais de divers feutres, à partir de personnages légèrement stylisés ou caricaturés, de la série télé « Inspecteur Lewis », par Richard Martens, le 21 mai 2016.

Quand je procède à des essais – et pas seulement d’ailleurs – je note – presque toujours – le nom de l’outil ou la marque, afin de pouvoir savoir, plus tard, ce que j’ai utilisé…

Ce soir-là, un samedi, en fin de semaine, j’ai eu envie de comparer les résultats obtenus avec divers feutres et feutres-pinceaux. Des couleurs diverses et des formes variées…

A cette époque, le 21 mai 2016, j’utilisai encore un gros bloc de format A4 (21 x 29,7 cm). Depuis, j’ai cessé. Maintenant, j’utilise plutôt du papier machine, toujours du A4, en 90 g/m2. Pour quelle raison ? Parce que j’utilise le bloc quand je vais dessiner des modèles nus aux Arts-déco, ou quand je dessine en extérieur.

Ce soir-là, je regardais une série télé : « Inspecteur Lewis ». Et j’ai croqué des têtes ! En changeant d’outils pour chaque portrait !

Pour le personnage du sergent James, je l’ai un peu caricaturé, par deux fois… En bas de la feuille !

Vous noterez que j’utilise les feuilles à l’horizontale. Ce qu’on nomme « Paysage » ou « à l’Italienne ».

 

S’entraîner aux formes géométriques, aux silhouettes, à aller à l’essentiel

Jeux de contours et de formes géométriques, dessinés à partir d'un film, par Richard Martens, le 14 avril 2016.
Jeux de contours et de formes géométriques, dessinés à partir d’un film, par Richard Martens, le 14 avril 2016.

Je varie souvent les plaisirs, selon mon humeur. Parfois je ne dessine que les contours ou presque. Des silhouettes en somme, sans qu’elle soient noire… C’est un peu le cas ici.

Parfois, je dessine de façon très « anguleuse », « géométrique ». Ce que j’ai fait ici.

Parfois je déforme exprès ! Là encore…

J’ai réalisé cette page de dessins sur ce même bloc A4, le 14 avril 2016, en regardant le film « The Social network », film qui retrace les péripéties de Mark Zukerberg, le créateur de Facebook.

Le bloc est le même, du A4, à l’Italienne. Je mets les spirales à droite. Et je commence à dessiner à partir de la droite, car je suis gaucher… Ainsi, les spirales ne me gênent pas.

 

Tester des feutres à encres solubles, en couple avec un pinceau à réservoir d’eau

Dessins par Richard Martens,devant la télévision, avec un pinceau-réservoir d'eau, et deux stylos, magenta et cyan, à encre soluble, les 9 et 10 mai 2016.
Dessins par Richard Martens,devant la télévision, avec un pinceau-réservoir d’eau, et deux stylos, magenta et cyan, à encre soluble, les 9 et 10 mai 2016.

Les 9, 10, 19 et 20 mai 2016, toujours sur le même bloc à dessin en A4, j’ai testé deux stylos avec du gel soluble à l’eau. De couleur cyan (une variété de bleu) d’une part, et d’autre part de couleur magenta (un violet rouge). Après le dessin des têtes, j’ai dilué ces couleurs avec un pinceau-réservoir à eau, afin de créer des modelés, des dégradés.

Comme cette page couvre quatre soirées, elle comporte des personnages de diverses sources, publicité, série télévisuelle, film… Sources que j’ai notées, presque à chaque fois.

Avec quelques amorces de caricatures…

 

Jouer sur les silhouettes et les caricatures

Dessins et caricatures dessinés par Richard Martens, lors de séries télévisuelles et d'un film, les 14, 15 et 24 avril 2016.
Dessins et caricatures dessinés par Richard Martens, lors de séries télévisuelles et d’un film, les 14, 15 et 24 avril 2016.

Une autre façon de s’entraîner face à la télévision, c’est de caricaturer. En effet, la caricature consiste à saisir les traits essentiels et caractéristiques d’une personne pour en faire son portrait…

Par exemple, ici, en bas à gauche de la page, j’avais caricaturé Pierre Bellemare , toujours rapidement, environ 5 minutes. Et d’autres personnages de films…

Parfois, j’ai laissé inachevé les portraits. Un peu comme quand on fait de la course à pieds. On peut décider, quelquefois, de faire une longue pause, ou même de s’arrêter…

 

Un exemple fortement agrandi d’une caricature de mémoire

Caricature dessiné par Richard Martens, lors de la diffusion d'un film, le 24 avril 2016.
Caricature dessiné par Richard Martens, lors de la diffusion d’un film, le 24 avril 2016.

Ce dernier « portrait » est extrait – et agrandi– de la page précédente. Fait au stylo-bille bleu.

 

Dessiner aussi souvent que possible, voire chaque jour : la meilleure façon de progresser ? Le faites-vous ?

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.0


Notes

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller de l’un des liens ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. O : quand un « O » figure dans l’un de mes dessins, je le rappelle, cela signifie « O » pour « Observation »
  2. M : quant au « M », il est là pour « Mémorisation » ou « Mémoire », donc pour signifier que j’ai dessiné de mémoire.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Aquarelle et lavis – 004

Dans le cadre des cours d’aquarelle que j’avais suivi (une petite trentaine de séances), il nous était parfois proposé une nature morte. Ou une étude documentaire… Et parfois il nous fut proposé de réaliser une aquarelle à partir d’une photo. C’est le cas ici… Dans mon précédent article, j’ai indiqué que, dans mes « stratégies de succès »1, il y a la notion de « difficulté » ET aussi de « défi ». Aussi ai-je choisi de peindre des nuages. Il est vrai que j’affectionne les nuages, les brouillards, le flou, le dégradé… Et il parait que ce serait difficile ?

 

Interpréter une photo, c’est important !

Photo du mont Huangshan dans les nuages", 1982.
Photo du mont Huangshan dans les nuages », 1982.

J’ai choisi cette photo du mont Huangshan, une montagne de Chine.

Je trouve belle cette photo. Et il y a des nuages…

En principe, quand on utilise une photo, elle n’est pas libre de droit. De droit d’utilisation… Sauf si on part d’une photo pour l’interpréter. Comme, en littérature par exemple, où on peut lire des variantes, des interprétations de Roméo & Juliette, ou du cycle Arthurien… Ou comme en Chine, qui a beaucoup emprunté à l’Occident, pour les traités d’anatomie artistique, par exemple…

Et j’ai pensé que cette photo allait me laisser une certaine liberté d’interprétation ! Car j’avais envie de l’interpréter !

 

Les premières sous-couches, en « mouillé sur mouillé » !

Esquisse de l'aquarelle de Richard Martens : "Le mont Huangshan dans les nuages". Février-mars 2017.
Esquisse de l’aquarelle de Richard Martens : « Le mont Huangshan dans les nuages ». Février-mars 2017.

J’ai commencé par poser quelques masses de couleurs diluées. Essentiellement en « mouillé sur mouillé », comme je l’ai expliqué dans le précédent article…

Cela correspond aux sous-couches nommées « jus » en peinture à l’huile. Des « jus » qui sont de la peinture à l’huile diluée à l’essence. La comparaison s’arrête là…

Sur la photo, le plus foncé est au premier plan.

Et les plans très lointains sont un peu plus pâle.

Et le plus pâle est le plan intermédiaire…

 

Première version de l’aquarelle : est-ce finit ? Non !

Première version de l'aquarelle de Richard Martens : "Le mont Huangshan dans les nuages". Février-mars 2017.
Première version de l’aquarelle de Richard Martens : « Le mont Huangshan dans les nuages ». Février-mars 2017.

Contrairement à la photo, j’ai décidé que chacun des plans soient de plus en plus clair, du proche au lointain. Ce qui n’est pas tout à fait le cas dans cette première version.

En effet, j’aurais pu décidé que cette aquarelle était… terminée. Hors, Romain, un de mes condisciples, m’a parlé du principe des trois lointains dans les aquarelles Chinoises !

Le principe est de donner un effet d’éloignement en ayant « trois lointains », donc trois plans, pour donner une impression de profondeur de champs. Premier plan, plan intermédiaire et plan lointain.

Fort de cela, j’ai observé plus attentivement le résultat, et, en effet, j’ai vu que la partie la plus éloignée avait quasiment la même valeur que les crêtes intermédiaires.

J’ai donc décidé de « laver » légèrement les crêtes les plus éloignées.

Que signifie « laver une aquarelle » ?

Laver une aquarelle signifie éclaircir une partie d’une aquarelle.

Comment laver une partie d’aquarelle ?

Comment ? En « peignant », avec de l’eau, la partie à éclaircir ! Puis en posant un « tissu » absorbant (« Sopalin » ou un équivalent). Surtout sans frotter ! J’ai bien écrit « poser ». En appuyant fort, sans bouger le « Sopalin ». Et recommencer avec un pinceau chargé d’eau, jusqu’à arriver à la valeur souhaitée.

Pourquoi ne pas frotter la surface lavée ?

Il est essentiel de ne pas frotter la surface, car elle est mouillé. Et si on frotte une partie mouillée, il y a un très grand risque d’abimer la surface ! Auquel cas, les dégats sont irrémédiable… En conclusion, je déconseille fortement de frotter un papier mouillé !

 

Deuxième version de l’aquarelle de la montagne, avec un lointain plus pâle

Deuxième version de l'aquarelle de Richard Martens : "Le mont Huangshan dans les nuages". Février-mars 2017.
Deuxième version de l’aquarelle de Richard Martens : « Le mont Huangshan dans les nuages ». Février-mars 2017.

En ayant lavé le plan très lointain, j’ai trouvé que cela donnait mieux l’effet d’éloignement du très lointain…

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Concernant l’interprétation, j’ai supprimé les détails en bas à droite. Et j’ai « gommé », modifié les reliefs de la montagne… Et fait en sorte d’inverser les plans, en veillant à ce que chaque plan soit bien distinct de précédent.

De plus, j’ai eu envie que le premier plan se détache plus. Pour cela, j’ai intensifié les couleurs du premier plan.

 

Troisième et dernière version de l’aquarelle de la montagne, avec un premier plan plus contrasté

Troisième version de l'aquarelle de Richard Martens : "Le mont Huangshan dans les nuages". Février-mars 2017.
Troisième version de l’aquarelle de Richard Martens : « Le mont Huangshan dans les nuages ». Février-mars 2017.

Cette fois, j’ai décidé d’arrêter… Car il me semble que j’ai obtenu « mes trois lointains ».

Et que chaque plan est « lisible »…
Merci de me donner votre avis… Que pensez-vous que tout cela ?

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.1


Note

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

 

  1. Stratégie de succès : c’est un ensemble d’étapes inconscientes que nous mettrions en pratique pour « réussir » (« succès ») ou « rater » (« échec ») ce que nous entreprenons. Je mets évidemment des guillemets pour faire ressortir le relatif de ces mots.

 

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Aquarelle et lavis – 003

Toujours dans le cadre des cours d’aquarelle, j’ai réalisé une aquarelle de… Paysage ! Cela peut sembler normal. Cependant, ayant une « nature » casanière, les paysages ne m’intéressaient pas particulièrement. Que ce soit à dessiner, à peindre ou à voir comme oeuvre d’art (photo, peinture, dessin)… Or, ces dernières années, je me suis surpris à apprécier de plus en plus les paysages (merci Françoise !). Voici donc mes premiers « essais » de paysages… Comme je connais bien mes « stratégie de succès »1, qui ont fait l’objet d’un « exercice » pendant l’une de mes formations en PNL2, j’en ai tenu compte en pratiquant l’aquarelle…

 

Ebauche d’un paysage Corse à l’aquarelle

Ebauche d'un paysage Corse à l'aquarelle, par Richard Martens, en 2017.
Ebauche d’un paysage Corse à l’aquarelle, par Richard Martens, en 2017.

Quand je pratiquais autrefois l’aquarelle, comme illustrateur, j’avais l’habitude de poser de nombreuses couches d’aquarelle. Ce qui fait que le résultat était plus proche de la gouache que de l’aquarelle. Car je gagnais en précision et en réalisme, ce que je perdais en transparence et en fraicheur. Caractéristiques typiques de l’aquarelle.

C’est d’ailleurs pour revenir aux bases de l’aquarelle, fraicheur et transparente, que j’ai décidé de suivre des cours avec Olivier ! Dont j’apprécie justement ces caractéristiques dans ses oeuvres.

Olivier nous propose de peindre en deux « couches ». Trois maximum. Ceci pour garder la transparence…

Pour ce paysage Corse, j’ai d’abord placé une première « couche » sur l’ensemble du dessin. En décidant de modifier les couleurs du document ! En plaçant la plupart des aplats ou presque, en pratiquant « mouillé sur sec ».

Et pour le fondu des couleurs, ainsi que pour le brouillard ou les nuages, je pose la couleur « mouillé sur mouillé ». En « réservant » le blanc du papier. « Réserver » signifiant qu’on ne pose aucune couleur sur la zone réservée ! Donc on « réserve » le blanc du papier.

 

Les deux principes en aquarelle

Explication des termes employés ci-dessus ! En aquarelle, il n’y a que deux façons de poser la couleur :

  • « mouillé sur sec » ;
  • « mouillé sur mouillé ».

Mouillé sur sec

Aquarelle posée en "mouillé sur sec", par Richard Martens.
Aquarelle posée en « mouillé sur sec », par Richard Martens.

Le premier terme de l’expression désigne la couleur.

Le deuxième terme designe l’état du papier.

Donc ici, le premier terme signifie que la couleur posée est forcément liquide, donc le terme qui désigne la couleur est « mouillé ».

Et la couleur est posée sur le papier qui est « sec ».

D’où l’expression « mouillé sur sec ». Couleur sur papier sec !

Caractéristiques du « mouillé sur sec »

Ce qui caractérise le « mouillé sur sec » à l’aquarelle, c’est la netteté du contour des touches de couleur d’une part, et d’autre part le contour plus foncé. Ce que nous pouvons voir sur cet extrait ci-contre.

 

Mouillé sur mouillé

Aquarelle posée en "mouillé sur mouillé", par Richard Martens.
Aquarelle posée en « mouillé sur mouillé », par Richard Martens.

Dans ce cas-là, la couleur, le « mouillé », est posée pendant que le papier est encore mouillé :

  • soit par la couleur précédente qui vient d’être posée. Auquel cas les deux couleurs se mêlent ;
  • soit par de l’eau qui a été posée, via un pinceau (tracé précis), ou via un vaporisateur (forme floue) toujours, bien sûr, sur le papier.

Lequel papier est qualifié de « mouillé ». Donc « mouillé (la couleur) sur mouillé » (le papier) !

Caractéristiques du « mouillé sur mouillé »

Ce qui est typique du « mouillé sur mouillé », c’est le fondu de deux couleurs, ou le fondu d’une couleur ver le blanc du papier (voir la photo). Comme un dégradé…

 

 Les tris primaires en PNL

Sigle PNL, par Richard Martens
Sigle PNL, par Richard Martens

En PNL2, il est « dit » que nous avons un ensemble de « petits » programmes inconscient, nommés « méta-programmes ». Qui entrent en action dès que nous agissons.

L’un d’eux se nomme les « Tris primaires »4. Lesquels comportent cinq catégories, qui sont des centres d’intérêts de chacune et de chacun. Les voici dans le désordre :

  • les personnes, les gens ;
  • les informations, le savoir ;
  • les activités ;
  • les lieux ;
  • les objets.

Nous aurions, bien sûr, les cinq. Avec deux ou trois « Tris » dominants (dans) notre vie.

Un(e) artiste, comme tout le monde, a des préférences inconscientes. Voyons quelques exemples en peinture…

  • Dans l’histoire de l’art, des peintres comme Vermeer, ou Chardin, avait un « Tri primaire – Personnes », car ils ont peint beaucoup de portraits.
  • Des peintres comme Hubert Robert, ou Claude Gellée, dit Le Lorrain, avait un « Tri primaire – Lieux », comme le montre leurs oeuvres, des paysages.
  • Un peintre de nature morte est donc plutôt « Tri primaire – Objets ».
  • Le « Tri primaire – Activités » génèrera des peintures de scènes de combats, et d’actions ! Des peintures d’histoire, de scènes bibliques ou mythologiques.
  • Le « Tri primaire – Information » est probablement le fait d’expressions plastiques conceptuelles. Ce qu’on nomme « art contemporain » conceptuel.

 

Paysage Corse à l’aquarelle

Paysage Corse à l'aquarelle, par Richard Martens, en 2017.
Paysage Corse à l’aquarelle, par Richard Martens, en 2017.

Voici le résultat… Souvent deux couches, ou trois maximum. j’ai eu du plaisir à réaliser cette aquarelle. Le premier plan, ainsi que les nuages…

Cependant, je ne suis pas entièrement satisfait du résultat. La presqu’île, par exemple…

 

Prochain « défi » : nuages & brouillard !

Photo d'un paysage Chinois. DR.
Photo d’un paysage Chinois. DR.

Cependant, comme je connais ma « Stratégie de succès », que j’ai évoqué en début d’article, j’ai veillé à ce que la notion de « difficulté » et de « défi » soient présents. Car ces points font partie de ma stratégie — autrefois — inconsciente. Dans les deux premières étapes : la « Situation de départ » & la « Préparation ». Il y a cinq étapes…

C’est pourquoi, fort de cela, j’ai prévu la prochaine aquarelle avec beaucoup de nuages (ou de brouillard ?), car j’aime cette atmosphère… Magique ! Et c’est censé être très difficile à « maîtriser » à l’aquarelle. Il s’agit de la photo ci-dessus !

A bientôt de voir l’aquarelle ?
Et vous, connaissez-vous votre « Stratégie de succès » ? Et que pensez-vous de cet article ? Merci de me le faire savoir ci-dessous…

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.1


Notes & références

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Stratégie de succès : c’est un ensemble d’étapes inconscientes que nous mettrions en pratique pour « réussir » (« succès ») ou « rater » (« échec ») ce que nous entreprenons. Je mets évidemment des guillemets pour faire ressortir le relatif de ces mots.
  2. PNL : Programmation Neuro-Linguistique… Cet article de Wikipédia me semble assez complet. Il y est aussi question de « pseudo-science ». Ce qui me semble un faux problème. Car les scientifiques (physique, chimie, mathématiques) parlent de « sciences dures » ou de « sciences exactes », car dans ces domaines, le résultat est toujours le même. Personnellement, je pense que, à contrario, les « sciences humaines » sont donc toutes des « sciences molles » ou « sciences inexactes ». Puisque les résultats sont variables. Humains en somme ! Ceci, bien sûr, n’engage que moi. https://fr.wikipedia.org/wiki/Programmation_neuro-linguistique

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Peinture au lavis en 3 etapes

Dans cet article, comme promis précédemment, je vous explique comment je peins au lavis (donc à l’encre sépia, ou noire, ou grise, ou bleu…) dans les transports en commun, soit, pour moi : métro Parisien ou bus. Bien que ce dernier secoue beaucoup plus de certains métros ! Peu importe puisque c’est de l’entraînement au dessin…

IMPORTANT : la tenue est celle d’un gaucher. Donc le carnet et les outils sont tenus en main DROITE. Puisque je peins de la main gauche…

Je prépare une courte vidéo pour bien montrer ma façon de pratiquer…

 

Ma technique de peinture au lavis

Trois outils et leur capuchon : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d'eau. Photo annotée : Richard Martens.
Trois outils et leur capuchon : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d’eau. Photo annotée : Richard Martens.

J’ai eu l’occasion, l’autre jour, dans un magasin de produits artistiques, d’expliquer ma façon de faire à trois personnes, qui sont reparties, enthousiastes, en achetant les pinceaux à eau, et à encre, bleue pour l’une d’elle, sépia pour les deux autres…

Voici ce que je leur ai expliqué et montré, car j’avais ma sacoche d’outils avec moi…

Trois outils et leur tenue

Tenue de trois outils dans la fourche du pouce : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d'eau. Photo annotée : Richard Martens.
Tenue de trois outils dans la fourche du pouce : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d’eau. Photo annotée : Richard Martens.

Pour peindre :

  • je prends, dans la main qui ne dessine pas (pour moi la main droite), le carnet (que j’ouvre) et trois outils.
  • j’ôte (et je « range ») les capuchons des trois outils ;
  • puis je les tiens en main (bien sûr toujours dans celle qui ne dessine pas), dans la « fourche » du pouce, entre le pouce et l’index ;
  • ensuite j’utilise un outil à la fois, que je remets en place dès que j’en prend un autre.

Très important : les pointes des outils sont vers le haut, sans capuchon !

Tenue de trois outils dans la fourche du pouce : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d'eau. Photo : Richard Martens.
Tenue de trois outils dans la fourche du pouce : feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d’eau. Photo : Richard Martens.

Tous les outils sont tenus avec les pointes dégagées (des capuchons) ET dirigées vers le haut ! J’ai bien écrit : pointes vers le haut, vers le plafond, vers le ciel. Cela peut paraitre bizarre. C’est le cas. Vous allez comprendre dans un instant, si vous continuez de lire !

Les pointes dégagées signifient que les bouchons et autres capuchons sont ôtés !

La disposition des outils étant faite, passons à leur utilisation.

 

3 étapes pour utiliser les 3 outils !

Le principe est simple. En voici les trois étapes, qu’on répéte aussi longtemps que nécessaire…

Etape 1 : dessiner…

Dessin au lavis, dans le métro, par Richard Martens.
Dessin au lavis, dans le métro, par Richard Martens.

Je commence par dessiner, directement au feutre fin indélébile, ici de couleur sépia.Ou au stylo-bille. Bien sûr, cela pourrait aussi être un porte-mine de crayon graphite en 0,5 mm…

A ce stade, cela implique d’agir promptement, sans tergiverser. D’où l’intérêt que je me mettre immédiatement dans ce que je nomme « l’état de grâce du dessinateur » – ou de la dessinatrice, pour vous Mesdames ! Ou pour le dire autrement, « dessiner de façon réaliste, grâce au cerveau droit ».

 

Etape 2 : poser une touche d’encre à la fois !

Tenue de trois outils (feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d'eau) et d'un carnet d'une seule main. Photo : Richard Martens.
Tenue de trois outils (feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d’eau) et d’un carnet d’une seule main. Photo : Richard Martens.

Dès que j’estime avoir terminé le dessin, je saisis le pinceau à encre, sépia par exemple, et je place un accent. Je place d’abord une valeur, là où j’estime être du noir, ou proche du noir

Et immédiatement je « pose » le pinceau à encre, et je saisis le pinceau à eau…

Important : une seule touche d’encre sombre et intense à la fois ! Pourquoi cela ? Parce que si j’en pose plusieurs, les dernières seront probablement sèches quand je poserais le pinceau à eau dessus !

 

Etape 3 : diluer et dégrader…

Le vitesse joue un rôle relativement important. En effet, je saisis le pinceau-réservoir d’eau afin de diluer et dégrader l’encre. Donc pour faire cela, il importe que l’encre ne soit pas sèche ! D’où l’intérêt – dès que j’ai posé de l’encre – de changer rapidement de pinceau, pour diluer et étaler l’encre…

 

Et recommencer : 1, 2, 3…

Et je recommence, jusqu’à l’obtention du résultat escompté… Une zone après l’autre !

 

Pourquoi placer la pointe des pinceaux vers le haut ?

Simplement, parce qu’en remettant vite les pinceaux, je vais peut-être me salir la main, et surtout, si je devais remettre les pinceaux, la pointe en bas, je risquerais d’abimer les pointes en écrasant les poils des pinceaux !

 

En résumé

Tenue de trois outils (feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d'eau) et d'un carnet d'une seule main. Photo annotée : Richard Martens.
Tenue de trois outils (feutre tubulaire, pinceau-réservoir à encre et pinceau-réservoir d’eau) et d’un carnet d’une seule main. Photo annotée : Richard Martens.

Voici donc, pour mémoire, les étapes à suivre :

  1. Sortez le carnet et les outils.
  2. Placer-les dans la main qui ne dessine pas.
  3. Mettez les trois outils, POINTE VERS LE HAUT, ET ôtez les capuchons.
  4. Dessinez, en regardant beaucoup le modèle (titré « Etape 1 ci-dessus)…
  5. Encrez (titré « Etape 2 » ci-dessus)…
  6. Diluez et étalez (titré « Etape 3 » ci-dessus)…
  7. Recommencez les étapes 1 à 3 jusqu’à ce que vous estimiez le dessin fini. A moins que le modèle soit parti ! (;-{p}

 

Un dernier conseil pour vous entrainer…

Je vous invite à faire cela, d’abord chez vous. Tranquillement… Par exemple devant la télévision. Vous pouvez mettre un DVD ou la « boîte » (« box » en Franglais) en pause…

Ou bien vous pouvez poser une photo (revue de photographie, par exemple) sur un meuble, à portée d’yeux. Ou une photo imprimée ou affichée sur l’écran de votre ordinateur

Quel que soit le résultat, soyez lucide que c’est de l’entraînement. Et tant mieux s’il y a parfois un dessin qui vous plait…

 

Est-ce que cet article vous a donné envie de faire cela ?

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.1

G
M
T
Fonction Sound est limitée à 200 caractères

Aquarelle et lavis – 002

Toujours en novembre 2016, et au début de décembre, j’ai continué de pratiquer le lavis, dans les transports en commun ou ailleurs, ainsi que l’aquarelle… Voici donc quelques nouveaux dessins…

Merci à Dorothée !

J’expliquerai en détail ma façon de faire dans le prochain article !

 

Lavis d’une jeune fumeuse à la gare de Lyon

Dessin au lavis d'une fumeuse devant la Gare de Lyon, par Richard Martens.
Dessin au lavis d’une fumeuse devant la Gare de Lyon, par Richard Martens.

Ce jour-là, le dimanche 13 novembre, j’avais rendez-vous à la gare de Lyon, pour visiter l’exposition consacrée au Studio Walt Disney, au Musée des Arts ludiques, avec des amies. Comme j’étais un peu en avance, j’en ai profité pour réaliser quelques lavis dehors, devant l’entrée. Qui était le lieu de rendez-vous convenu.

Cette page et la suivante sont extraites d’un carnet de format A6 environ.

J’ai réalisé ce lavis avec deux pinceaux et un feutre :

  • un pinceau-réservoir à encre de couleur sépia ;
  • un pinceau-réservoir d’eau ;
  • un feutre sépia indélébile fin.

Le dessin a été réalisé rapidement, environ 5 minutes, à peine le temps qu’une demoiselle, un peu à contre-jour, fume une cigarette, dans le vent.

J’ai commencé par la dessiner, à l’aide du feutre fin indélébile, de couleur sépia. Puis j’ai placé les valeurs, là où j’estime être du noir, ou proche du noir. Et immédiatement j’ai dilué et dégradé avec de l’eau…

Continuer la lecture de « Aquarelle et lavis – 002 »

Aquarelle et lavis – 001

Aux alentours du mois de novembre 2016, j’ai eu envie de me remettre à peindre à l’aquarelle et aussi au lavis. Qui est, je le rappelle de l’encre diluée ou (diront certains) de l’aquarelle monochrome… Avec le désir de pratiquer cela, aussi dans les transports en commun ! Ce que j’ai fait. Cela fait, bien sûr, partie de ma pratique quasi quotidienne. Simplement, il s’agit de dessins ou de croquis réalisés avec du liquide ! Donc de l’encre ou de l’aquarelle. D’où le titre et la dissociation d’avec les articles précédents.…

 

Quelques portraits au lavis durant un voyage en métro

Croquis au lavis de voyageurs dans le métro Parisien, par Richard Martens.
Croquis au lavis de voyageurs dans le métro Parisien, par Richard Martens.

Comme je l’indiquais précédemment, il s’agit de dessins rapides, fait dans le métro. Donc les « voyageurs-modèles-involontaires » peuvent descendre à n’importe quelle station, ou être cachés par d’autres passagers… Continuer la lecture de « Aquarelle et lavis – 001 »

Dessiner chaque semaine-0003

Vous aurez peut-être noté le titrage optimiste de cette série d’article : une numérotation à quatre chiffres ! En dehors de cela, voici une partie de ma production hebdomadaire.  Une partie, car, comme je l’ai écrit précédemment, je ne mets pas (ou j’évite de mettre) ce qui correspond aux exercices proposés par Renata. Voici ce que j’ai retenu… Quelques exemples des diverses façons que j’ai, de m’entrainer…

 

La pratique des hachures dans un dessin au stylo-bille

Dessin de Richard Martens, réalisé au stylo-bille bleu, à partir d'une photo d'une sculpture de François Bouché.
Dessin de Richard Martens, réalisé au stylo-bille bleu, à partir d’une photo d’une sculpture de François Bouché.

J’ai réalisé ce dessin sur un carnet au format A5. Lequel, je le rappelle mesure environ 15 cm x 21 cm.

J’ai utilisé un stylo-bille, car c’est un outil que j’aime ! Et le bleu en particulier…

J’ai réalisé ce dessin à partir d’une reproduction d’un beau bronze de François Bouché.

Je n’ai pas ombré le socle. Ni valorisé de quelque manière que ce soit le socle. Car je sentais qu’il pouvais distraire l’attention. Et je voulais mettre l’accent sur la sculpture même, pleine de courbes et de rondeurs…

J’ai rendu les ombres et les lumières par des hachures et des lignes « équidistantes » croisées. Et j’ai beaucoup courbé mes coups de stylo-bille. Afin de bien montrer, pour les personnes qui souhaitent comprendre, j’ai mis, ci-après, un fort agrandissement d’une partie des hachures…

Continuer la lecture de « Dessiner chaque semaine-0003 »

Dessiner chaque semaine-0002

Comme je l’ai écrit dans le premier article, je ne montrerai pas tous les dessins que j’ai réalisé durant le mois de janvier, car une grande partie correspond aux exercices proposés par Renata Dessin1. Ceci afin de ne pas déflorer son programme…

Voici donc les dessins que j’ai retenu pour cette deuxième semaine de janvier 2016. Agrémenté de quelques commentaires, que j’espère pragmatiques…

 

Une statue peinte au lavis

Dessin à partir d'une photo d'une statue de jeune femme, réalisé au lavis, par Richard Martens.
Dessin à partir d’une photo d’une statue de jeune femme, réalisé au lavis, par Richard Martens.

Sur un carnet de croquis au format A5, je suis parti d’une photo d’une sculpture de Gérard Ramon. Photo figurant sur un carton d’invitation…

Comment ai-je fait ?

Continuer la lecture de « Dessiner chaque semaine-0002 »

Dessiner chaque semaine-0001

Parmi les personnes qui me lisent, s’il y en a qui souhaitent apprendre à dessiner, voire à peindre, je ne peux que vous encourager à… dessiner. D’abord et avant tout ! Dessiner ! Dessiner chaque jour, ou aussi souvent que vous le pouvez. Même peu de temps chaque jour. Je parle d’expérience ! En effet, pendant presque vingt ans, j’ai beaucoup pratiqué le dessin et la peinture, dans l’univers de la presse et de l’édition, comme illustrateur et dessinateur de presse. Et dans le même temps, j’ai enseigné diverses matières artistiques et graphiques, en partageant et en transmettant mon savoir & ma pratique. Ces dernières années, j’ai enseigné beaucoup plus, en ne pratiquant quasiment plus l’illustration et le dessin. Tout en ayant le désir de dessiner et de peindre à nouveau. Jusqu’à ce que je croise la route de Renata Dessin, son bloc Lesimages2renata.com1 et ses Groupes Facebook… Car Renata, au mois d’octobre 2015, proposait de faire un dessin par jour, sur un Post-it. J’ai narré cela, en six articles, dans le blog que je dédie au dessin en cerveau droit2

Continuer la lecture de « Dessiner chaque semaine-0001 »

INKtober2016 – RM-13

De petits empêchements font que je n’ai pas publié depuis quelques jours… Il est possible que certaines personnes soient étonnées que je publie encore dans ce qui fut INKtober. Voici donc mon INKvember. Pour ce numéro 13, j’ai opté pour un rébus… destiné au public Francophone !

 

INKtober2016 nº 13 – Un rébus !

Dessin d'un oiseau, réalisée au stylo-bille noir sur papier blanc, par Richard Martens, pour #INKtober2016 nº 13 : "???"… Un rébus ! #thefrenchINKtober #thefrenchINKtober2016 #INKtober #INKtober2016 @jakeparker #RichardMartens
Dessin d’un oiseau, réalisée au stylo-bille noir sur papier blanc, par Richard Martens, pour #INKtober2016 nº 13 : « ??? »… Un rébus ! #thefrenchINKtober #thefrenchINKtober2016 #INKtober #INKtober2016 @jakeparker #RichardMartens

Voici donc le dessin d’un bel oiseau de nuit… A partir d’une photo que j’ai trouvée sur internet.  Un rapace nocturne, pour l’écrire autrement. Je vous laisse chercher un peu… Et je mettrai la réponse dans le prochain article.

Lequel article va débuter une longue série de dessins et de croquis dans des carnets de voyages… Voyages intra-muros. Dans Paris, presque exclusivement…

 

La technique employé pour ce rébus

Toujours fidèle au stylo-bille (noir), j’ai encore dessiné sur une feuille de papier fin et blanc (90 g/m2), en format A4. Je continue d’utiliser ces feuilles, de qualité ordinaire, pratiques avec un stylo-bille… Histoire de les finir.

 

Réponse très bientôt ! Avez-vous trouvé la solution de ce rébus ? Vous pouvez l’écrire en commentaire, ci-dessous… Merci !

 

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.0

 

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer